Qu’est ce que l’autisme ?
Vidéo explicative : https://www.autisme-les-premiers-signes.org/#Introduction
La classification internationale recommandée aujourd’hui est le DSM-5 5 Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders°, dans lequel l’appellation « trouble du spectre de l’autisme (TSA) » remplace celle de « troubles envahissants du développement (TED) » du DSM 4.
Dans le DSM 4, l’autisme recouvrait plusieurs catégories, parmi lesquelles l’autisme typique, le syndrome d’Asperger, le trouble envahissant du développement non spécifié.
Dans le DSM-5, le TSA est caractérisé par deux dimensions symptomatiques :
- « Déficit persistant de la communication et des interactions sociales observés dans les contextes variés »
- « Caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités »

L’autisme ou TSA (trouble du spectre de l’autisme) est un trouble neuro-développemental qui entraine des difficultés plus ou moins sévères pour développer la communication verbale et non verbale, les relations sociales et génère des comportements répétitifs et des intérêts restreints.
L’autisme est présent tout au long de la vie, de gravité variable d’un individu à un autre, et dans le temps.
Qu’est-ce que l’autisme ? (Manuel Bouvard)
Les signes d’alerte
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Comment diagnostiquer l’autisme ? (Fondation FondaMental)
La personne peut éventuellement présenter également des troubles associés tels que :
- Une déficience intellectuelle
- Un trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité
- Un trouble de la motricité
- Une épilepsie
- Un trouble anxieux généralisé
- Un trouble du sommeil
- Un trouble des apprentissages
- Troubles génétiques (trisomie 21, syndrome de rett…)
- Les troubles sensoriels (surdité et cécité)
- Troubles gastro-intestinaux
- etc.
Chaque personne avec autisme a des points forts et des difficultés, comme tout le monde.
L’autisme ne se guérit pas. Toutefois, des progrès sont possibles tout au long de la vie grâce à un accompagnement précoce et à une prise en charge spécifiquement adaptée avec notamment des méthodes cognitivo-comportementales.
Causes de l’autisme
En France, de nombreux psychanalystes ont prétendu ou prétendent toujours que l’autisme n’est pas un trouble du neurodéveloppement à caractère majoritairement héréditaire. Or, depuis plus de 30 ans, la communauté scientifique internationale reconnaît l’autisme comme un trouble neurologique.
Ils considèrent que la mère est principalement tenue pour responsable de l’autisme de leur enfant. Il s’agirait d’un état généré psychologiquement au sein d’un environnement familial dysfonctionnel.
Le psychanalyste Charles Melman (dans une interview en 2014) : l’enfant autiste «a souffert d’une chose très simple. Sa maman […] n’a pas pu transmettre le sentiment du cadeau qu’il était pour elle. […] La prosodie [la tonalité, les inflexions, ndlr] du discours maternel joue un rôle dans le développement de l’autisme».
En 2012, la Haute Autorité de Santé émet des recommandations sur la prise en charge de l’autisme qui placent la psychanalyse et la psychothérapie institutionnelle au rang des thérapies non recommandées et non-consensuelles.
L’autisme n’est ni un trouble psychologique, ni une maladie psychiatrique.
L’autisme est reconnu par l’ONU comme étant un handicap, en vertu de la Convention relative aux droits des personnes handicapées.
L’autisme est reconnu en France comme un handicap en 1996.
Les causes de l’autisme demeurent encore mal connues, même si un consensus s’est dégagé dans la communauté médicale pour les considérer comme étant multiples et son origine, organique.
Certaines études ont montré un lien entre autisme et génétique. Mais ce n’est pas la seule explication. Le développement neurologique ainsi que les facteurs environnementaux pourraient également avoir une incidence.